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Leaseback : une stratégie intelligente pour optimiser votre trésorerie

Finance

Le leaseback - également appelé cession-bail - est une solution financière appréciable pour soulager sa trésorerie, explications.

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Sevan Marian


COO

Connaissez-vous le leaseback ? Aussi appelée cession-bail, cette technique de financement permet manifestement de redonner de la trésorerie à une entreprise en un claquement de doigt, ou presque.

Comment cela fonctionne-t-il ? Quels sont les avantages de cette solution ? Quels sont les points sur lesquels il importe de rester vigilant ? Et, question pertinente entre toutes : à qui s’adresse ce principe de financement ?

Concrètement, est-ce que les fondements de la cession-bail peuvent vous intéresser, vous, cher lecteur ? C’est ce que nous allons voir dans ce dossier consacré au leaseback.

Le leaseback, qu’est-ce que c’est ? Définition

Si le leasing - qui consiste à louer des biens plutôt que de les posséder (des véhicules, des bâtiments, du matériel informatique, des machines spécifiques, etc.) - est une notion connue et adoptée par beaucoup, qu’ils soient particuliers ou non, le sale and leaseback - alias cession-bail - est bien plus méconnu.

S’adressant uniquement aux entreprises, le leaseback est une opération schématiquement très simple :

  1. Pour récupérer de la trésorerie et retrouver une base financière plus solide, une entreprise peut décider de vendre ses biens et ses actifs à un organisme de financement, aussi appelé entreprise de crédit-bail.

  2. Après avoir acheté le matériel concerné à l’entreprise vendeuse, l’organisme de crédit-bail va lui en laisser l’usage en vertu d’un contrat de location. Pour faire simple, rien ne change, si ce n’est le nom du titulaire sur les documents de propriété.

Comme toujours, rien n’est plus efficace qu’un petit exemple pour illustrer le propos :

  1. L’entreprise X a une flotte de 10 véhicules.

  2. Elle les vend à une entreprise Y, ce qui lui permet de récupérer de la trésorerie.

  3. Dans la foulée, l’entreprise Y établit un contrat pour louer ces 10 mêmes véhicules à l’entreprise X.

En résumé, l’entreprise qui possédait des actifs est maintenant locataire de ces mêmes actifs. Elle valorise l’utilisation du bien et non sa possession. Ce faisant, elle apporte une réponse immédiate ou presque à son besoin de fonds.

Au terme du contrat de leaseback signé avec l’entreprise de crédit-bail, celui qui a cédé ses biens durant la première étape peut souvent racheter ses actifs. Le prix de cette transaction future et facultative sera naturellement notifié dans le contrat de leaseback.

Pourquoi opter pour le leaseback ? Les avantages

Vous l’aurez compris : la principale raison pour laquelle il est intéressant d’utiliser la cession-bail consiste à offrir de l’oxygène à la trésorerie de son entreprise. À l’analyse, il s’avère d’ailleurs, dans bien des cas, que la valeur ajoutée d’un produit relève davantage de son utilisation que de sa stricte possession.

Voir la situation via ce prisme permet de comprendre que l’argent stocké dans des actifs est une espèce de mallette qui dort. Une mallette qui pourrait vous permettre d’avoir un meilleur fonds de roulement, tout en évitant de payer un coût d’opportunité trop élevé. Le simple fait d’avoir à sa disposition une trésorerie moins étriquée permet souvent de pouvoir se lancer sur des opérations qui rendent la croissance de l’entreprise plus rapide.

Outre le fait de passer à côté de belles possibilités, opter pour le leaseback permet d’alléger ses charges fiscales. En effet, les loyers du crédit-bail sont 100% déductibles du résultat imposable et sont soumis à une TVA potentiellement récupérable.

La cession-bail permet également de modifier sa capacité d’endettement en rallongeant le délai de ses dettes.

Enfin, les contrats de leaseback prévoient généralement des modifications possibles de l’accord sur la durée. La cession-bail est flexible et permet à l’entreprise qui a cédé ses biens de mettre fin à la location quand elle le souhaite. Comme nous l’avons énoncé plus tôt, le contrat permet également de racheter ses anciens actifs après une période à convenir. Il est important de préciser que le tarif appliqué pour le rachat éventuel des biens concernés est établi à la signature du contrat. Le prix convenu n’est donc pas sensible aux fluctuations du marché, dans un sens comme dans l’autre.

Cette dernière donnée est très intéressante à prendre en compte dans la réflexion. Il suffit de penser, par exemple, au marché des cartes graphiques. Cette famille de composants - très prisés par les amateurs de cryptomonnaies - a vu ses prix augmenter de façon nette et rapide au cours des derniers mois. Une entreprise qui aurait réalisé un contrat de cession-bail pour des équipements informatiques dotés de cette puissance additionnelle ne pourra que s’y retrouver au moment du rachat.

Qu’on se le dise : les avantages sont nombreux et il n’est pas étonnant que de plus en plus d’entreprises soient séduites par cet outil financier. Les entrepreneurs qui adhèrent à l’idée récupèrent en compétitivité et gagnent en possibilités (restructuration, investissements, embauche, etc.) tout en continuant à jouir de l’utilisation des biens. Et intra muros, cela ne fait aucune différence pour les salariés.

Quels sont les inconvénients et les limites de la cession-bail ?

Tous les avantages du sale and leaseback ne sauraient être accompagnés de quelques inconvénients/limites.

Le premier point qui nous vient à l’esprit est le temps passé à constituer le dossier de leaseback. Bien que l’entreprise de crédit-bail ne vous laisse pas seul, la constitution de votre dossier va tout de même demander un certain temps. La procédure peut s’étaler sur une période relativement longue et il vaut mieux s’y préparer. Plus il y a de biens concernés par l’opération, plus elle sera gourmande en heures et en minutes. Établir une cession-bail sur un parc informatique d’une vingtaine d’ordinateurs, c’est une opération relativement rapide, mais vendre une flotte de plusieurs centaines de véhicules, c’est une autre paire de manches.

Un autre point mérite d’être souligné pour éviter toute erreur d’interprétation, même s’il ne s’agit pas à proprement parler d’un inconvénient : le leaseback n’est pas une formule magique pour aider les entreprises déficitaires à se remettre sur pied ! C’est une opération qui peut gérer un afflux de trésorerie appréciable, mais elle n’a pas vocation à redresser les comptes d’une société qui serait dans le rouge. De ce point de vue, les choses sont très claires pour les prestataires qui proposent des formules de cession-bail : elles s'adressent uniquement à des entités économiques en bonne santé et suffisamment prédictibles pour que les clauses du contrat puissent être respectées.

Autre point à souligner : les organismes de crédit-bail ne sont pas intéressés par du matériel de faible valeur, vieux ou en mauvais état. Vos actifs doivent être de bonne qualité, en état de marche et d’un âge raisonnable pour pouvoir prétendre à une opération de leaseback.

Pour finir, ajoutons que la cession-bail cible majoritairement des entreprises d’une certaine taille quand il est question d’actifs conséquents, comme de l’immobilier ou encore de grandes machines.

À quels types de sociétés s’adresse le leaseback ?

Ceci dit, il est bon de préciser que toutes les sociétés peuvent potentiellement bénéficier de la cession-bail à partir du moment où elles ont des biens de qualité à vendre.

  • Qu’importe leur statut juridique : SARL, EURL, SASU, SAS, etc.
  • Qu’importe leur activité : B2C, B2B, prestataire de services, vendeurs de produits.
  • Qu’importe leur taille : TPE, PME, ETI, GE, TGE. Seule compte en fait la capacité de paiement de l’entreprise au regard du contrat qu’elle souhaite signer et de la valeur des biens dont elle entend céder la possession, définitivement ou non.

Quelques exemples de leaseback

Parce que la théorie n’aide jamais autant que le concret, voici quelques exemples qui vous permettront de bien comprendre le fonctionnement du sale and leaseback.

La cession-bail en immobilier

La cession-bail peut tout à fait convenir à la vente d’un bien immobilier à partir du moment où ce dernier est la propriété de l’entreprise et non d’une personne physique.

Ainsi, si l’entreprise 1 possède un garage et souhaite vendre son local à un organisme de crédit-bail, elle peut le faire. En retour, l'entreprise de crédit-bail lui proposera un contrat de location courant sur une durée moyenne estimée entre 7 et 15 ans. Une fois le contrat arrivé à terme, une option d’achat permettra à l’entreprise 1 d’acquérir son bien pour un prix conclu dès la signature du contrat. En plus de récupérer une trésorerie immédiate pour développer son activité, le garage pourra, en fonction des fluctuations du marché immobilier, racheter son local pour un prix nettement inférieur au prix réel.

Le leaseback automobile de LeasePlan

Vous connaissez peut-être LeasePlan, l’entreprise de leasing automobile ? Outre son offre de location, le leader mondial du marché a également une offre de leaseback. L’entreprise propose en effet de racheter votre flotte de véhicules et de vous soumettre une offre de leasing pour ces derniers.

À la fin du contrat, c’est évidemment le nouveau propriétaire - en l’occurrence LP - qui assure les démarches nécessaires pour revendre les véhicules, pas vous. Forte de son expérience, l’entreprise néerlandaise propose des formules assez souples et vos besoins particuliers peuvent être pris en compte pour trouver une solution qui convient aux deux parties.

Le matériel informatique chez Fleet

Vous vous en doutiez peut-être, mais chez Fleet, nous proposons également une solution de cession-bail pour votre matériel informatique ! Il suffit de quelques clics pour que nous rachetions votre parc informatique avant de vous le relouer aussitôt.

Vous pouvez obtenir un devis clair en quelques minutes et valider votre financement en 3 jours montre en main. Du côté de vos collaborateurs, rien ne change et tous peuvent continuer d’utiliser leur matériel en toute sérénité. En plus de récupérer en souplesse financière, vous aurez accès à notre cockpit qui vous permettra d’assigner vos machines aux employés, de suivre vos dépenses de façon transparente - sans aucun frais cachés - et de nous contacter en cas de problème de dysfonctionnement d’un appareil.

Cerise sur le gâteau : nous nous occupons de redonner une seconde vie à vos appareils une fois votre contrat terminé, que ce soit via la filière du reconditionnement - pour les machines qui peuvent encore être utilisées - ou par celle du recyclage quand c’est la seule issue raisonnable. Évidemment, nous ne vous laissons jamais sans machines ! Nous vous proposons un leasing sur une flotte dernier cri qui sera renouvelée tous les 36 mois pour donner à vos équipes tous les moyens de rester compétitives.

La solution astucieuse pour financer votre expansion !

La cession-bail est une belle opportunité pour les entreprises. Elle permet de récupérer en flexibilité, sans investissement de départ et sans aucun changement perceptible dans leur fonctionnement quotidien.

Parfaitement adapté aux entreprises en pleine croissance, comme les startups, le leaseback a de beaux jours devant lui.

Intéressé pour faire financer votre parc informatique par Fleet ? Discutons-en !

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